lundi 29 octobre 2012

Lundi 29 octobre

          A toi l'ersatz,


          Ce dimanche 28 octobre, courageusement tu as déposé une caisse de transport devant la porte de l'élevage.... dans la neige.

          A toi l'ersatz d'estron qui imaginait pouvoir te débarasser de ton animal en toute bonne conscience en le déposant sur le seuil des professionnels.... A toi gros con qui ne comprend rien.

          Ton animal jeune, rachitique, mal soigné et mal entretenu ne peut pas être pris en charge ici sous peine de menacer toute la santé d'un cheptel....
          Ta furette, dont tu n'as jamais pris soin aurait dû être prise en charge par une association, mais tu l'as déposé devant ma porte.... aujourd'hui, aucune association n'accepte un furet venant d'un élevage, elle aurait trop peur de servir de passerelle pour évacuer des retraités d'un élevage qu'elle méprise.... les assos sont anti-élevage.

          La petite furette que tu as déposé sur mon palier n'a pas d'avenir, pour préserver mon cheptel, elle ne rentrera pas dans la boutique et je ne la soignerai pas, car je ne prendrais pas le risque de disséminer une maladie X ou Y dans l'élevage, aucune association ne prendra en charge cette animal, uniquement parce que c'est moi, maudit élevage pro, qui appelerais...
          En déposant ta furette ici, tu l'as condamné....

dimanche 21 octobre 2012

Dimanche 21 octobre, la complexité de la globalité

          La complexité de la globalité,


          Le monde de l'animal de compagnie, dans sa grande majorité est atteint d'une monovision sclérosante. Des oeillères dont les communautés actives, oeuvrantes, tant à la sélection, la science, la préservation ou le sauvetage sont autant de freins à la compréhension globale des enjeux de l'espèce, des attentes du propriétaire et des contraintes de l'éleveur.

         Expliquons-nous...



         L'alimentation,

         Encore et toujours me direz-vous si vous faites partie des fidèles lecteurs du web qui comme moi, l'inactivité sociale vous pousse à errer sur des forums nauséeux.
         L'alimentation disais-je avant de m'interrompre moi-même en digressions amères; une alimentation pour laquelle il est bien entendu impossible de trancher.

          Une chose simple : il n'existe pas d'études sur les besoins nutrionnels du furet. On s'accordera tous à dire que c'est simple, accessible à un cerveau qui contient plus d'eau que de matière grise.
          A partir de là, nous allons nous pencher sur des constats, de simples constatations pour tenter de tirer des conclusions (ce que nous n'arriverons pas à faire, je vous rassure). Attention, je ne parle par de l'expérience de Pierre, Paul ou Jacques.... reprenons, le monde du furet étant très féminin, disons : Pierrette, Pauline ou Jacqueline...Pas l'expérience infructueuse ou chanceuse d'un particulier, mais l'expérience de l'espèce, l'expérience de l'alimentation dans sa complexité et sa globalité.
          Simplifions la complexité de la question ; nous avons 2000 ans d'expérience concernant la domestication du furet et par là même son alimentation. L'espèce a survécue malgrè la complète méconnaissance de nos ancêtres.... tout n'est pas à jeter dans l'empirisme de l'élevage du furet....


          Les descendants du furet,
 
          Les premiers furets descendants de nos ancêtres sont les animaux qui naissent dans les clapiers des chasseurs. Les premiers éleveurs amateurs sur lesquels on tire volontier à boulet rouge à cause de leur ignorance sur les besoins en doudou 100% coton que nécessite l'espèce une fois qu'elle franchie le seuil de la porte d'un appartement. Je caricature bien entendu la notion d'amour qui elle aussi devrait être comprise dans sa complexité et sa globalité. Ces mêmes chasseurs nourrissent de façon très empirique leurs furets. Parfois avec des croquettes pour chien, parfois des croquettes pour chat, de la patée pour chat ou encore des restes de table. Rarement avec des proies ; j'ai eu l'occasion de rencontrer un chasseur qui commandait ses proies chez St Laurent, un seul sur des dizaines que j'ai pu visiter durant mes longs voyages de sélection.
          Ces furets ont souvent les mêmes particularités : ils sont moches, longiligne, un poils médiocre, de petits gabarits et vivent longtemps.


          La longévité,

          Dans la complexité de sa globalié, la longévité ne peut être simplement liée à l'alimentation, elle est bien entendu la résultante d'un ensemble de facteurs : alimentation, entretien, température, reproduction, soins.... Les anthropomophistes aimant généralement la comparaison à l'espèce humaine : votre santé, ce n'est pas que votre alimentation, c'est aussi votre activité, votre confort, votre hygiène et votre patrimoine génétique.
          Depuis que nous faisons de l'élevage, tous les vétérinaires que nous avons croisé semblent unanimes : la longévité du furet est en chute libre ces dernières années.... Encore une fois, voyant cela dans une globalité..... Ils voyent des furets depuis combien de temps dans leurs cabinets ? Quel recul ont-ils ? De la même manière, avant que le furet ne soit un effet de mode au point de rendre hystériques certaines jeunes filles à l'instar d'un concert de Justin Bieber et par respect, je n'aborderai pas la réaction hormonale dont la finalité orgasmique d'un bon mot, sur un forum, dont les rieurs sont friands, peut engendrer. Donc, avant que le furet soit un objet de transfert pour des jeunes filles en manquent de Justin Bieber, ils ne voyaient pas souvent le véto... Figure de style dont le nom m'échappe mais qui signifie en fait que le furet mourant mourait sans voir un professionnel de la santé animal.
          Dans le cheminement de notre sélection, nous avons donc fait le choix d'acheter les animaux dont la longévité, chez nos fameux chasseurs, semble être exceptionnelle. Des animaux mochent, qui n'entrent pas dans le standart du poids du web (nous en reparlerons plus bas), mais des animaux probablement sains, malgrè leurs morphologies et l'alimentation dont ils ont bénéficié.


          Et la globalité commence à devenir complexe....
 
          La perversion de la fonction,

          Et le furet est entré dans les foyers, a envahi les appartements. Notre bon vieux furet qui ne suscité aucun conflit, dont la sélection jusque là était accès sur sa fonction (la chasse : nous avons besoin d'un petit furet vif très efficace) est aujourd'hui perverti par sa nouvelle fonction : la compagnie. Des clients soucieux du caractère de l'animal qui doit répondre aux exigeances d'une vie de foyer, donc ne pas mordre, principal critère retenu. L'animal ne vit plus dehors au froid, mais dedans au chaud, il ne vit plus à la lumière du soleil mais à l'éclairage de l'ampoule basse consommation, c'est plus écolo, plus écolo pour le furet si elle n'était pas éclairée jusqu'à 23H00 et au regard de certaines communications sur le web, il ne fait nul doute que des furets se mangent de l'éclairage artificiel jusqu'à 2H00 du matin quotidiennement.
         Notre bon vieux furet n'est plus d'actualité, il est entre les mains d'experts du web, le début de la cataschtroumph...


         Le début des critères de beauté,

         La mode est d'avoir un furet, la fonction d'une mode, c'est d'être éphémère et de se renouveler. Des furets de chasseurs, on en trouve partout, pas cher, on va donc inventer le furet Guess pour les fans de Justin Bieber. Là, démarre la guerre des convictions basées sur l'unique motivation du profit. Des morphologies sont retenues, des gabarits, une courbe de poids sans sens, des couleurs, des hybridations... tout est tenté pour sortir du lot, créer une originalité, orienter la mode de demain. A cela, chaque méthode d'élevage s'accompagne des justifications foireuses adéquates pour compenser le manque de connaissances. La guerre psychologique débute... au point d'insulter les précurseurs qui nous ont fait aimer le furet : les chasseurs (sans qui nous n'aurions pas de furets), les marchands d'animaux (sans qui le furet de compagnie ne serait jamais entré en animalerie), les animalerie (sans qui le grand public ne connaitrait pas le furet), le grand public qui démocratise le furet et génère des abandons (mais sans qui nous n'aurions pas d'études vétérinaires).


        Retour sur l'alimentation,

        Depuis trente ans, des animaux sont sélectionnés pour la compagnie, répondant à une mode (caractère, couleur), depuis 2000 ans des animaux sont sélectionnés pour la chasse ; certains sous lumière artificelle, castré, stérilisée au chaud, d'autres au froid, entiers, qui reproduisent chaque année... les souches sont elles encore les mêmes ? les besoins énergétiques sont ils comparables ?
       

         Aujourd'hui, je suis convaincu que selon la lignée, l'alimentation ne doit pas être la même selon les conditions de maintien, l'alimention ne doit pas être la même en période de reproduction, l'alimentation ne peut être identique à l'entretien, les besoins étant différents.


         Avoir des convictions, en sélection, alimentation, santé sur le furet aujourd'hui est impossible.... la seule démarche honnête étant de dire : je ne sais pas.

         Un furet n'est pas un putois, c'est un animal de compagnie, avec des conditions de vie différentes, des attentes client différentes.
         En l'absence d'étude, on ne peut que estimer et non affirmer. Et cela pour tous les domaines : alimentation, maintenance, reproduction etc etc...


         La globalité est d'une complexité extrême, que l'on parle d'alimentation, de reproduction, d'entretien.... la réalité : personne ne sait rien ; aucun vétérinaire, aucun scientifique, aucun particulier et aucun éleveur....
         Tout ceux qui ont des convictions ont tort et se trompent..... ou ils ne font pas du furet......
        

                
         

mercredi 17 octobre 2012

Mercredi 17 octobre

          Les derniers furetons de l'année sont présentés sur le site de l'élevage : http://laforetdoy.free.fr/furetons.php

          La saison s'est bien déroulée dans son ensemble. Peu de sujets mordeurs (moins de 1%), peu de bobos et un seul décès prématuré (moins de 0,5%) sans doute lié à une malformation non décelée.


          Nouveau, l'élevage propose des "lots" de reproducteurs pour les professionnels ou les personnes qui souhaitent s'installer comme professionnels de l'élevage :
http://laforetdoy.free.fr/lot%20d%27elevage.html


          De même, nous réduisons un cheptel, nous proposons une ligne de production de 24 places :
 
Les 24 reproducteurs sont fournis : 20 femelles et 4 mâles. Agés de moins de 1 an à 3 ans.
Panachage.

2800 euros, nous contacter : 06 63 05 13 18

De quoi produire une centaine de furetons dès 2013. Dès la première année votre investissement est remboursé. Suivi et conseils garantie.

dimanche 14 octobre 2012

Lundi 15 octobre

Le plan d'élevage pour la saison 2013 est bientôt terminé.

Nous savons aujourd'hui qui sera proposé à la retraite :
 
 
 
 
 
Faiza, femelle zibeline de plus de 1 kg, 2 ans
 

Hafida, silver angora, non née à l'élevage (environ 3 ans)
 
 

Moïse, mâle de 4 ans, stérile.
 
 

Moka, mâle de 4 ans
 
 

Optevoz, mâle de 1,5 ans.
         

vendredi 12 octobre 2012

Vendredi 12 octobre

La sélection 2013 est faite, voici quelques nouveaux reproducteurs à l'élevage :